naturo

jeudi 7 janvier 2016

SOMMES NOUS LA MATRICE ....

Je suis, j'était , je serais 
Je pense, je pensais, je penserais



Je suis aujourd'hui ce que j'ai était hier, et je serais demain ce je suis aujourd'hui.

Pour changer son passé, il suffit de se créer un nouveau futur  .. 
la seule solution est de décider maintenant.

La prise de conscience est; qu'aujourd'hui est le futur d'hier et qu'aujourd'hui est le passé d'hier et que nous vivons maintenant une décision que nous avons prise ou pas  hier  !!

Nous sommes capable de pensez au futur de notre passé !!! 
Rappelez vous de ce que vous prévoyiez de faire  le 30/12 pour le réveillon du 31 ....
Donc, nous sommes aussi capable de penser au passé de notre futur est de le créer.

Imaginons que ce véhicule est notre cerveau qui est capable, lui, de ce déplacer dans le temps, 
Il ne sait pas si ce à quoi nous pensons MAINTENANT, est un souvenir ou le fruit de notre imagination ( pour exemple, certain rêve semble plus réel que certains souvenir).

Tout comme le chiffre 8, L'espace-temps et la vie  repasse toujours par son centre, qui est le point d'inflexion de tout mouvement.

Ce centre EST le maintenant qui est le point de départ ou tout ce que vous voulais obtenir se trouve, Ni dans le passé, ni dans le futur, car le passé et le futur ce trouve ici et maintenant.













samedi 2 janvier 2016

Lettre d'amour au monde entier (Marina BRUNO)


Cher Ancien Monde,


Je t'écris cette lettre de révolte et d'amour
car une discussion frontale me semble bien stérile
face notamment à tes résistances 
et à ton incompréhension.
J'ai longtemps hésité avant de t'écrire
Car j'ai longtemps pensé qu'il te fallait faire tes propres expériences
évoluer à ton rythme sans chercher à t'imposer un quelconque changement...

Mais au vu des évènements récents
Je me suis dit qu'une lettre à cœur ouvert ne serait pas de trop
J'ai également hésité car mon but n'est pas de te culpabiliser
ni de me sentir supérieure

Je t'écris aujourd'hui en conscience avec une totale empathie
Car j'ai été un jour ce que tu représentes aujourd'hui
Et quels que soient les mots
plus ou moins francs que j'emploierai
N'oublie jamais combien je t'aime...

Tu n'oses pas argumenter face à ta colère
Car la virulence et l'agressivité dont tu fais preuve
ne peuvent en aucun cas être le terrain d'une bonne entente
et encore moins d'une compréhension mutuelle.

Je parlerais au nom de toutes celles et ceux
qui ont un jour ouvert leurs yeux sur le monde
et leur cœur à la vie.
Ceux qui se sont mis en marche pour
Chacun à leur échelle
Reconstruire jour après jour
ce qui s'écroulait entre leurs mains.

Sache avant tout que
Même si tu sembles voir notre évolution d'un mauvais œil
Même si le changement de pensée
d'habitude, d'attitude, d'apparence physique te fait peur
C'est au contraire pour nous un signe de fierté
Que d'être les témoins physiques de notre conscience
qui évolue pas à pas.
Nous sommes fiers de ne plus être ce que nous étions auparavant
D'avoir ouvert notre esprit et notre coeur
Et de ne plus accorder la première place à notre ego.

Si tu regardes bien, tu verras que dans le fond
Nous sommes toujours les mêmes.
Mais nous réajustons la forme jour après jour.

Aujourd'hui, nous regardons notre vie
Ce même monde dont nous faisons partie
Non pas sous un angle différent
Mais sous de plus en plus d'angles
En acceptant de ne pas s'arrêter
sur une seule vision des choses
En acceptant d'avoir foi
en des faits qui hier encore
nous paraissaient impossibles.

Nous ouvrons la porte
Et souvent aux trésors.

Voir les choses sous plusieurs angles
nous donne une compréhension plus large du monde,
de son fonctionnement
Mais aussi de la justice et de la vérité.

Aujourd'hui, nous ne voulons plus nous décharger
de nos responsabilités en tant qu'humain
que ce soit en matière de santé
en étant dépendant de la parole du médecin,
du nutritionniste, du thérapeute, quel qu'il soit.

Nous estimons que n'avons pas besoin de faire 10 ans d'étude
pour vivre sain
dans la félicité et dans la joie
Alors nous nous informons
Nous prenons la peine de réétudier les bases de la vie
Celles qui pendant longtemps étaient comme réservées
à une élite de gens instruits
Alors que ces instructions devraient être les bases des droits de l'homme.
Savoir.
Il n'y a qu'à partir du moment où l'on sait
que l'on peut exercer un libre-arbitre conscient
Sinon nous n'avons que l'illusion d'un choix
préformé par la société dans laquelle nous vivons.
Une fois que nous sommes informés
Nous agissons en toute conscience de la réalité
et nous faisons au mieux.

Nous refusons les conventions délétères, une quelconque norme,
Un soi-disant modèle de réussite
Ou les obligations sociales basées sur la superficialité
D'autant plus si celles-ci vont à l'encontre de nos besoins.

Nous refusons tant que nous le pouvons 
de dépendre de la société industrialisée
et d'encourager les agriculteurs
à empoisonner la terre.

Nous ne voulons pas que les forêts disparaissent
qu'une partie de la population meurt de fin
Pendant qu'une autre se gave
en torturant au passage
des êtres sur lesquels nous sommes censés veiller...

Nous ne voulons pas que nos enfants grandissent 
avec des masques pour respirer
qu'ils ne sachent s'exprimer qu'avec violence
frustration ou désespoir.

Avant c'est vrai,
Nous voyions les choses comme une fatalité
mais ce n'est plus le cas désormais.

Car nous savons que nous sommes droits dans nos bottes
les yeux ouverts, assumant la réalité sous tous ses angles,
acceptant notre responsabilité.

Nous savons dans notre cœur
que chaque sphère de lumière
avec laquelle nous reconstruirons nos vies 
aura un rôle crucial et solide dans son entiereté.
et dans celle des autres
et contribuer chaque jour à transmuter l'ombre en lumière
c'est une joie sans nom.

Mais dis-moi, cher ancien monde,
nous n'avons pu nous empêcher
de remarquer que
tu n'avais pas l'air en paix avec toi-même.
Tu n'as pas l'air heureux.

Nous ne sommes certes pas les plus hauts exemples
Mais à notre échelle, avec nos outils,
nous faisons en sorte de régénérer la terre
et tout ce qui porte vie.
Nous sommes honorés lorsque nous la respectons
émus, lorsque nous l'admirons
et heurtés, lorsque nous l'outrageons.

Nous ne sommes ni dans une religion, ni dans un dogme.
Nous suivons en toute conscience le fil de notre évolution
tel un chemin lumineux qui n'attend plus que d'être foulé.

Alors je conçois que tes espoirs et tes idéaux ne soient pas les nôtres
Mais en as-tu seulement ?

As-tu encore des rêves ?
Ou la réalité que tu t'imposes et imposes aux autres
Est-elle ton seul fil conducteur ?

Quelle était la dernière fois que tu as eu une prise de conscience,
Vécu un total état d'amour,
Ou eu un simple moment de bonheur ?

Tu sais, malgré les apparences, je ne te juge pas.
Lorsque tu es dans la violence, que tu bois, fumes,
te drogues ou te repaît de ???

Alors pourquoi est-ce si difficile pour toi
d'accepter mon bonheur ?

Crois-tu que c'est parce que je n'agis plus comme toi
que je ne t'aime plus ?

Avant et tu en es le témoin,
j'agissais et pensais comme toi.
Nous étions sur la même longueur d'onde.
Je pensais que les signes extérieurs de richesse, de beauté,
ou de réussite sociale me définissaient en tant que personne.
Je pensais que c'était à moi de modeler ma vie comme une pâte sans me soucier des conséquences
Que la volonté et le mental étaient mon seul leitmotiv.
Quand on veut, on peut !
Qu'avoir un bel appartement 
et de devenir patron ou chef d'une entreprise
était le summum du bonheur.
Je pensais que les docteurs avaient toujours raison, 
Que les enfants n'avaient pas leur mot à dire,
Que les animaux étaient élevés pour être mangés,
Que les aliments que achetions au supermarché étaient étudiés
Sans danger pour nos organes et sans incidence sur la terre et ses habitants.
Mais je me fourvoyais, c'est un fait.

La vérité,
C'est que le monde dans lequel nous vivons tous aujourd'hui est en colère.

Un déséquilibre, un fossé se creuse
et nous nous enfonçons dedans en acceptant 
De voir les évènements comme une fatalité.
Nous entrons dans le cercle vicieux, nous le renforçons.
Et aujourd'hui, c'est autour de notre ignorance
Que tourne ce monde,
Affaibli, malade et injuste.

La vérité, c'est que nous sommes les moutons d'un système
qui pense à notre place, que nous sacrifions des espèces
Toutes aussi pacifiques les unes que les autres.
Alors que nous n'en n'avons pas besoin pour nous substanter.
Au nom de quoi ?
De la culture, de nos traditions, du goût,
Du plaisir éphémère ou de la mode.
Nous sacrifions nos frères à l'autre bout du monde
pour du confort, de l'esthétique et une illusion de réussite financière.

Nous acceptons de voir des millions d'hommes, de femmes et d'enfants
mourir de faim que nous pourrions les nourrir
avec les tonnes de céréales dont nous nous servons
pour engrosser nos vaches.

Nous acceptons de piller la terre et d'empoisonner les sols
Parce que nous nous déchargeons de cette responsabilité.

La vérité, c'est qu'il y a aujourd'hui suffisamment de déchets sur terre
pour former un sixième continent
et que nombreuses sont les espèces qui en font les frais.

Nous acceptons que nos femmes, nos filles et nos sœurs ne soient représentées dans les médias que comme objets de désir ou de soumission
Et que celles-ci se conforment à cette norme
Pour rentrer dans le moule.
Que des milliers de femmes et d'enfants
Consentants ou non,
Soient contraints de faire commerce de leur corps
Aux quatre coins de la planète
Pour vivre ou survivre.

La vérité, c'est que les industries qui génèrent le plus d'argent
n'ont aucun intérêt à ce que nous soyons en bonne santé.
Il est aujourd'hui considéré comme normal d'être malade.
Même dans les couches,
De vieillir dans la souffrance
Et au passage, d'abandonner nos parents
Plutôt que de les accompagner.
Et c'est bien cela la réalité.

Nous acceptons que millions d'êtres soient torturés et sacrifiés
pour des tests, des expériences
Afin de vendre des médicaments ou 
Ce qu'on ose appeler de la nourriture.
Du maquillage ou des soins cosmétiques.
C'est la presque totalité de ce que nous consommons à foison 
dans les supermarchés.
Des toxiques
bourrés de pesticides, d'additifs meurtriers tels que l'aspartame,
le fluor, le glutamate,
Et d'aliments non conformes à notre physiologie
Qu'on nous les vend, les plébiscite
en toute connaissance de cause, sans état d'âme,
au nom de la croissance économique.
Que l'air que nous respirons et l'eau que nous buvons
nous empoisonnent à petit feu.
La vérité, c'est que dans 100 ans,
Nos forêts pourraient disparaître
Au nom de nos meubles, de nos maisons.

L'équivalent d'un terrain de football
est ravagé en une seconde dans la forêt amazonienne.

La vérité, c'est que tes ressources seront bientôt épuisés
et que ton règne touche à sa fin
Car ta confortable réalité n'est pas viable sur du long terme.
Ton monde est éphémère.

Je n'invente rien. Les faits sont là.
L'information est présente aujourd'hui,
Tout le temps et partout.
Je ne te mens pas.
Il ne s'agit pas d'aller sauver le monde
Mais de se transformer soi-même 
Dans les choix que nous faisons, notre consommation,
notre vision des choses.
Dis-moi, est-ce qu'en blâmant mes choix, 
tu ne serais pas en train de te protéger ?
Car, en te rendant compte de tout cela, il te serait difficile de faire machine arrière.

Tu as peur du changement ?
Cela, je le conçois.
Crois-moi, plus que tout,
Mais Crois-tu qu'il soit préférable d'enterrer la tête sous terre comme une autruche
de passer son temps à regarder son cul ?

Cher ancien monde, comme je viens peut-être de le faire,
tes mots m'ont souvent heurtés.
Ils semblaient véhiculer bien de la méchanceté et de la malveillance
Quand ils n'exprimaient pas de la haine pure
Jusqu'à ce que je comprenne que tu étais comme un enfant
Dans l'ignorance, dans l'immaturité
Et que mon rôle comme une mère était de t'aider à ouvrir ton cœur 
Et à y voir plus clair.
Qui sait, ce n'est surement pas la dernière fois
Que je m'insurge devant ton ignorance
Et ce que j'estime être de la bêtise.
Pardonne-moi pour cela, si ton cœur s'en sent capable.
Car je suis moi-même un être en évolution.

Et tu sais, je suis loin d'être parfaite.
Parfois, je te juge, je te manque de respect,
Je perds patience,
Je suis dans la lutte ou le pouvoir.

Cher ancien monde, je t'aime autant que je t'exècre
Mais j'ai conscience du principal,
C'est que
Ce n'est plus ce que je veux.
Je souhaite du plus profond de mon âme que mon cœur me guide jour après jour
Afin de devenir un être de plus en plus juste.
Malgré les apparences, je veux que tu saches
Que je ne vois pas l'ombre de ce monde comme une fatalité.
En effet, voilà notre regard sur la vie.
Nous avons foi en la vie, en la terre, en l'homme,
En leur pouvoir de rédemption et de régénération
Nous avons foi en la paix, la douceur, en la tendresse,
Aux mots doux.
Nous avons foi en nous-mêmes, en nos héritiers,
En nos amis,
Nos familles, nos amoureux.
Nous avons foi en l'amour au sens large, vrai.
Nous croyons aux actes d'amour, de respect
profond de l'autre de son chemin et de sa conscience,
en une communication pacifique
Et nous croyons au pardon et à la compassion.

Nous sommes vibrants et nous sommes vivants.
Nous aimons la Vie,
Donc pour nous, il est naturel de la respecter,
De surfer sur sa vague sans chercher
À la contrôler à notre convenance.

De toute notre chair, nous voulons enfanter
Des êtres dont nous savons sans rien attendre d'eux
Qu'ils seront des petits héros et de futurs guerriers.
Nous voulons les porter sans leur imposer d'échographie.
Nous voulons les porter au sens entier du terme.
Nous voulons les mettre au monde
Chez nous, sans cathéter, sans péridurale,
Sans lumière artificielle et sans grand public autre que leur famille
Nous voulons les mettre au monde au sens entier du terme.
Nous voulons un foyer autosuffisant autant que possible.
Nous voulons des fruits et des légumes qui poussent à même notre jardin.

Nous ne voulons plus abandonner nos parents aux hospices
Et nos enfants à leur chambre, à une nounou, à l'école.
Nous voulons les écouter, leur enseigner la vie au sens large
Et plus que tout.
Nous voulons être présent pour nos enfants, notre famille, nos amis.
Papa ne veut plus travailler pour entretenir un système qu'il sait délétère.
Papa préfère cultiver sa terre et prendre petit bout sur ses épaules
Pour lui enseigner ce dont nous parlions tout à l'heure,
Les bases et les lois de ce monde, du vivant et du vrai.

Nous voulons la santé pour nous et autour de nous,
Des sourires, de la joie,
De la justesse et de la justice.
Et nous efforçons toujours en restant dans le cœur
D'être les guerriers de celles-ci.

Je n'ai pas beaucoup réfléchi avant de tourner mes mots.
Je suis juste le témoin de ce que je ressens à l'instant T.
Peut-être ai-je été injuste, maladroite, indélicate.
Peu m'importe, car j'estime que je ne peux manifester de l'amour
Qu'en étant moi, qu'en étant honnête.

Ce pas que j'ai fait vers toi n'a nullement été dans le but de te convaincre
Mais j'ai l'espoir d'avoir un tant soit peu touché ton cœur.
Non pas pour que tu changes, mais pour que tu acceptes
Et que tu accueilles le fait que moi, j'ai changé.
Et si tu fais à ton tour ce pas, je pressens qu'un jour,
Nous serons unis, réunis et qu'enfin tu retrouveras
La paix.

Ne sous-estimez pas votre pouvoir personnel !
"Tu peux faire des prodiges !"

Rappel :
Ce texte est également disponible en fichier à télécharger ou en bande sonore mp3 ici :
La bande sonore comporte au début une plage de silence d'une minute et quinze secondes.

Namasté